Jean 5 : Le Sabbat et l'homme malade depuis 38 ans

Jean 5 : Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit: Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha. C'était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C'est le sabbat ; il ne t'est pas permis d'emporter ton lit. Il leur répondit : Celui qui m'a guéri m'a dit : Prends ton lit, et marche.
Il y avait un homme malade depuis trente huit ans.
C'est par Parole que Jésus a guérit cet homme qui a cru.
Dès que Jésus a dit à cet homme : Lève-toi, prends ton lit, et marche. Cet homme fut guéri par la foi en la Parole.
Cet homme n'avait pas encore pris son lit qu'il fut déjà guérit par la Parole qu'il a entendu et en laquelle il a cru.
Où sont donc les œuvres de l'homme ici ? Il n'y en a pas. C'est par la foi en la Parole que cet homme fut guérit. Il n'a donc rien fait pour être guérit puisqu'il n'avait pas encore pris son lit qu'il fut guérit. Il a cru en la Parole qui lui a dit : Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.
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Celui qui demeure dans le repos de Dieu, il y demeure éternellement par la foi en Jésus-Christ.

Or, pourquoi l'homme fait-il du repos éternel de Dieu, un jour physique, jour où il se doit de ne rien pratiquer ?

Le Sabbat n'est pas un jour de repos physique. Car le repos, c'est Christ. Or, Christ est le Fils éternel de Dieu et non un jour de repos physique.  

C'est par la foi en Jésus-Christ que quiconque croit au Fils entre dans le repos de Dieu.

En entrant dans le repos de Dieu, l'homme se repose donc de quoi ? Et bien il se repose de toutes "ses œuvres à vouloir faire toutes choses par ses propres capacités charnelles".

Oui, il se repose (non durant un jour de repos physique, mais dans l'éternel, donc en Christ) de tout ce qui le poussait autrefois à faire, à combattre, à s'efforcer, à raisonner, à se devoir, à aimer, à comprendre, à essayer, à paraître etc…

C'est en Jésus-Christ que l'homme se repose donc de ses œuvres, car en Lui, l'homme n'a absolument RIEN à faire mais il "observe" et il vit naturellement par la foi en Celui qui est TOUT en lui.

En effet, Paul dit dans Hébreux 4.9 : Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes.

Les Juifs "pratiquaient" le "sabbat" d'une manière apparente selon la chair. Or, il se trouve que "sabbat" signifie "repos". Ainsi, comment peut-on "faire" ou "pratiquer" un repos ? Cela est totalement contradictoire.

Les Juifs religieux étaient sous la loi écrite et ils ne s'attachaient qu'à la lettre seule sans y voir le sens que révèlent les écritures à travers elle. C'est pour cela qu'ils étaient dérangés du fait que les disciples de Jésus faisaient "ce qu'il n'était pas permis selon leur loi" le jour du sabbat. Mais c'est étrange comment Jésus ne voit pas du tout les choses d'un même œil.  

Les Juifs étaient attachés à la loi écrite qui dit dans Exode 31.14 : Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera, sera puni de mort ; celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera retranché du milieu de son peuple. On travaillera six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l'Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort.

Or, il est bien parlé ici "d'observer" et non pas de "faire" ou de "pratiquer". C'est par la foi en Jésus-Christ que l'on observe ce qui ne se voit pas mais ce n'est certes pas par la pratique de la loi.

Oui, observer c'est voir, contempler, entrer et demeurer dans le repos de Dieu par la foi en Celui qui est "la résurrection et la Vie".

C'est pour cela qu'il est écrit que celui qui le profanera, sera puni de mort… Ce n'est pas une punition venant de Dieu, mais c'est parce que l'homme est hors de ce repos en n'y demeurant pas à l'intérieur par la foi qu'il finit par mourir spirituellement à cause de tout ce qu'il s'épuise de faire ou de ne pas faire en vain par lui-même, cherchant à pratiquer par lui-même tout ce qui est écrit dans la loi.

Cependant, le Sabbat, c'est Jésus-Christ et c'est en Lui que se trouve le Repos de quiconque croit. Mais ce n'est pas un "jour" comme l'homme l'entend, car c'est dans l'éternel que le véritable Repos de Dieu se vit et non de manière physique.

Deutéronomes 5.12 : Observe le jour du repos, pour le sanctifier, comme l'Éternel, ton Dieu, te l'a ordonné.

Quand il est parlé d'observer, c'est donc par la foi seule que l'homme observe le Jour du Repos. En l'observant, l'homme demeure alors dans le repos de Dieu car la foi le lie à Christ seul.

Ainsi, quand un homme observe le Jour du Repos, il prend plaisir à vivre naturellement par ce Repos en lui. Oui, Il est devenu son repos parce que maintenant, c'est Lui, Jésus, qui fait toutes choses en l'homme et par l'homme et non pas l'homme qui uses de toutes ses forces pour tenter de faire ce qu'il ne peut pas faire par lui-même.

A nouveau dans Hébreux 4.9 : Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes.

Un repos, c'est donc ne faire aucune œuvre, puisque cela s'appelle un repos. Or, on voit Jésus agir durant chaque jour de Sabbat afin de montrer à l'homme quel est le sens véritable du Sabbat. En effet, cela montre que c'est Jésus qui agit parce qu'Il est Lui-même le repos éternel de Dieu, et que quiconque croit en Lui vit et demeure par la foi à l'intérieur de Celui qui agit.

Paul dit : Il y a donc un repos de sabbat… Oui, c'est-à-dire qu'il y a un repos pour quiconque "pratique la loi écrite". En somme, c'est là le repos de toutes "pratiques humaines et religieuses". C'est pour cela que Jésus dit en Marc 2.27 que "le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat".

Ici, Jésus ne part pas de l'homme pour que celui-ci "pratique" le sabbat mais il part du Sabbat, c'est-à-dire du repos éternel de Dieu, pour l'homme.

Jésus faisait le contraire de ce que faisaient les juifs en agissant toujours durant les jours de sabbat car Il est le Fils de Dieu. C'est parce qu'Il est le Fils de Dieu que Lui agit parfaitement, c'est-à-dire "hors loi".

Moi, je suis charnel, vendu au péché, comme le dit Paul. Tandis que Jésus est le Fils de Dieu et Il peut tout en tous. Malgré toute ma bonne volonté, je ne peux rien faire de bon par moi-même et de plus, en "pratiquant" le sabbat, je vais contre l'œuvre parfaite de Dieu achevée par son Fils.

De plus, comment puis-je demeurer dans le repos alors que je m'efforce continuellement de ne rien faire ? Si je m'efforce de ne rien faire, c'est que j'uses de mes propres forces pour ne rien faire. Donc si je m'efforce, je ne demeure pas dans le repos de Dieu par la foi seule.

Lorsque je ne fais rien, c'est parce que c'est le repos lui-même qui me laisse dans ce naturel de ne rien faire. Mais lorsque je prévois "un temps de repos" pendant "un jour de sabbat", c'est que d'avance, je sais que je vais devoir m'efforcer de ne rien faire. C'est là que se trouve une énorme contradiction puisque si je m'efforce de ne rien faire, c'est que j'utilise mes propres forces pour ne rien faire. Donc si je m'efforce, je ne demeure pas dans le repos de Dieu.

Un repos est un repos. Or, si je me retiens d'agir pour m'efforcer de me reposer, ce n'est donc plus un repos.

En effet, c'est là que je pratique, c'est en cherchant à ne pas faire. Je me retiens et en me retenant, je mets tous mes efforts à l'œuvre pour ne rien faire.

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Pour en venir maintenant à cet homme malade depuis 38 ans, c'est la Parole qui a guérit cet homme de sa maladie intérieure dès lors qu'il crut en la Parole, par la foi. C'est la Parole qui a fait son œuvre en cet homme qui a cru. Oui, cet homme fut guérit de sa maladie intérieure (la loi) qui l'empêchait de prendre son lit et de marcher.

La Parole a alors ramené cet homme dans l'éternel, là où il n'y a que la Vie et où la maladie n'existe pas.

La Parole ôte instantanément toutes sortes de maladies et elle délivre l'homme du mensonge, de la loi et de ses œuvres, de l'hypocrisie, de l'orgueil, de la crainte etc....

Ils (les juifs) lui demandèrent : Qui est l'homme qui t'a dit : Prends ton lit, et marche ? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était ; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu.

Cet homme ne savait pas qui l'avait guérit, du moins, pas à ce moment là. Cependant, s'il a été guérit, c'est parce qu'il a cru en La Parole.

Oui, il a cru en Celui qui se voit uniquement dans l'éternel, par une toute autre vue que la sienne.  

Il a cru en Celui qui se donne gratuitement et sans condition à tous ceux qui sont malades, perdus, troublés, confus et fatigués de devoir pratiquer la loi par eux-mêmes.

Il a cru en Celui qui est la Vie et en qui la mort n'existe pas.

Il a cru en Celui en qui la maladie n'existe pas.

Il a cru en Celui qui est venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver.

Il a cru en Celui qui, le Premier, est venu vers lui, un jour de sabbat...

En somme, il a cru en Celui qui est le Repos éternel de Dieu.

Cet homme fut rendu libre en lui-même, libre de tout ce qui, avant, l'empêchait d'être heureux, libre et en paix en lui-même.  
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Au sujet de la maladie de cet homme, Jésus l'a guérit. Cependant, il faut voir que Jésus est venu en premier, non pour guérir les maladies physiques, mais pour guérir les  malades qui souffrent d'une maladie qui elle, n'est pas visible à l'œil nu : La loi.

Les maladies physiques sont simplement une image des maladies intérieures. C'est-à-dire que lorsque Jésus guérissait des personnes, c'était afin que ces personnes puissent voir à travers Jésus, le Fils de Dieu.

Myriam