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Sauvé par la foi en Jésus-Christ et non par les œuvres de la loi Empty Sauvé par la foi en Jésus-Christ et non par les œuvres de la loi

Mar 3 Sep 2024 - 14:09
Quelle est cette "autre loi" dont parle l'apôtre Paul et qui est le ministère de la mort ?



La Loi de Dieu est bonne, comme le dit Paul dans Romains 7 au verset 12, puisque la Loi de Dieu est spirituelle. Or, la Loi de Dieu est une Loi non écrite puisqu'elle est spirituelle, invisible, divine et éternelle.

C'est pourquoi, c'est la loi écrite sur du papier avec de l'encre qui est mauvaise à cause de l'ordre dans la loi qui s'adresse à l'homme charnel.

En effet, à cause du "tu ne", l'homme s'efforce de faire ou de ne pas faire par lui-même ce que la loi lui ordonne.

C'est pour cela que Paul parle d'une "autre loi" qui condamne l'homme ;

Romains 7 v 22 : Car je prends plaisir à la Loi de Dieu, selon l'homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi…

La Loi de Dieu est bonne et parfaite ; seulement, elle est bonne uniquement pour l'homme spirituel qui voit et contemple la Loi de Dieu de manière spirituelle, avec d'autres yeux qu'avec ses yeux de chair.

Quand l'homme s'attache à une loi seulement écrite par ses yeux de chair, c'est à dire de manière visible et apparente, alors il est trompé par cette "autre loi" qui le pousse à faire et à produire de toutes ses forces ce qu'il voit avec ses yeux de chair.

C'est à cause de cette mauvaise vue qu'avaient les juifs et les pharisiens sur la loi écrite qu'ils étaient trompés.

En effet, ils suivaient la loi, mais ils la suivait et la pratiquait de manière charnelle parce qu'ils ne voyaient pas, par la foi, le sens de ce que montre cette loi écrite à travers elle, c'est-à-dire là où l'ordre, l'obligation et l'interdiction n'existent pas.

Or, cette "autre loi" ne pouvait que les condamner, car il est impossible à l'homme de pratiquer par lui-même la loi de Dieu.

C'est pour cela que Jésus répond aux juifs : "Dans votre loi", car les juifs et les pharisiens suivaient et cherchaient à pratiquer une loi écrite sur du papier avec de l'encre.

Or, cette loi écrite tue et condamne l'homme à cause de l'ordre qui ordonne ceci à l'homme :

"Tu ne… !"

"Tu ne dois pas !"

"Tu ne feras pas cela !"

Cette loi écrite tue et condamne l'homme car elle s'adresse directement à l'homme charnel et non à l'homme spirituel.

A cause de l'ordre imposé dans la loi écrite qui s'adresse à l'homme charnel, l'homme va alors chercher à user de ses forces personnelles pour s'abstenir, s'interdire, essayer, s'efforcer, s'améliorer, s'imposer de faire ce qu'ordonne la loi écrite, alors que cela lui est impossible.

Cette loi condamne l'homme parce qu'en "s'efforçant" de pratiquer la loi, l'homme est alors soumis à une loi qui le mène à sa propre perte parce qu'elle le pousse à se servir de ses forces humaines pour pratiquer ce qui lui est impossible de pratiquer par lui-même.

Or, c'est seulement "en" Jésus-Christ que quiconque croit au Fils par la foi, vit naturellement la Loi de Dieu gravée en lui, dans le cœur.

Si donc c'est naturel, ce n'est pas forcé.

Dans ce cas, c'est de manière intérieure que l'homme vit naturellement par les principes de vie éternels de Dieu en lui et non par ses forces extérieures.

Ainsi, cette "autre loi" pousse l'homme à pécher parce qu'elle le pousse à pratiquer ce qu'il ne peut pas pratiquer par lui-même.

C'est pourquoi, l'homme n'est pas coupable de pécher, car c'est le diable le seul coupable qui pousse l'homme à pécher par une puissance qui se nomme la loi.

Voici ce que Paul dit à ce sujet :

L'aiguillon de la mort, c'est le péché ; et la puissance du péché, c'est la loi. (1 Corinthiens 15 v 56)

La loi est donc une puissance qui pousse l'homme à pécher.

En effet, à cause de l'ordre qui s'adresse à l'homme charnel dans la loi écrite, l'homme "se doit" alors de faire toutes choses par ses propres forces humaines ; c'est en cela précisément que cette loi le pousse à pécher et qu'elle le condamne, car l'homme, de par sa nature, ne peut rien faire de bon par lui-même, malgré toute sa bonne volonté.

La Loi de Dieu est spirituelle et l'homme ne peut pas pratiquer par lui-même la Loi de Dieu qui est spirituelle.

Mais pour revenir au passage de Romains 7, sans loi, le péché n'a aucun pouvoir sur l'homme, puisque sans loi, le péché est mort.

Romains 7 v 8 : Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort.

Ainsi, s'il n'y a pas de loi qui impose à l'homme de faire ou de ne pas faire, l'homme n'est pas soumis à une loi d'obligation et d'interdiction, et dans ce cas, le péché est mort. L'homme reste un pécheur de nature, mais le péché est mort parce qu'il n'y a pas de loi. Et quand il n'y a pas de loi, il n'y a donc aucune condamnation car seule la loi condamne à cause de l'ordre imposé dans cette loi.

Voilà pourquoi, quand il n'y a pas cette loi écrite qui vient ordonner à l'homme ce qu'il "doit faire" ou "ne pas faire", l'homme vit alors naturellement par les principes divins et éternels de Dieu en lui.

---

Paul dit encore ceci dans 2 Corinthiens 3 :

Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.

Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'Esprit ; car la lettre tue, mais l'Esprit vivifie.

Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, combien le ministère de l'Esprit ne sera-t-il pas plus glorieux !


Ce qui veut dire que c'est l'Esprit qui rend vivante cette lettre en nous. C'est l'Esprit qui nous révèle Lui-même le sens caché à travers la lettre, au-delà de mots écrits avec de l'encre.

Or, la vue de l'homme ne peut pas "voir" ce sens caché à travers les écritures, car la vue de l'homme est humaine et non spirituelle. C'est pour cela que seule la foi, qui est une vue qui nous est donnée de Dieu, voit au-delà de tout ce qui est écrit.

La vue humaine voit ce qui est apparent, théorique, calculable, technique, raisonnable...

Or, la vue de la foi voit dans l'éternel ce qui n'est ni calculable, ni raisonnable.

La loi est donc un ministère de mort car c'est elle qui condamne l'homme à cause du commandement qui ordonne sans cesse ces choses à l'homme : Fais ceci ! Ne fais pas cela !

La Loi de Dieu est bonne, mais à cause de l'ordre imposé, écrit sur du papier avec de l'encre, cette loi devient mauvaise parce qu'elle s'adresse à l'homme charnel.

L'homme use alors de ses propres forces humaines pour tenter de mettre en pratique une loi écrite et à chaque fois qu'il cherche à respecter cette loi à la lettre, il s'épuise continuellement à faire et à produire ce qu'il ne peut pas pratiquer par lui-même.

Or, Paul dit ceci dans Romains 2 v 14 :

Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l'œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant tour à tour.

Quand la loi ordonne à l'homme de faire ce que celle-ci prescrit, alors l'homme ne peut plus vivre naturellement par cette loi gravée dans son cœur. Il est désormais contraint et forcé de pratiquer par lui-même ce que lui ordonne cette loi écrite.

---

Quand Moïse a retransmis la Loi de Dieu au peuple, le peuple a entendu des commandements imposés et ordonnés, les interprétants comme diverses ordonnances auxquelles il "se devait d'obéir et de pratiquer à la lettre".

Or Dieu, par l'intermédiaire de Moïse, se présentait ici à son peuple, c'est à dire non par des ordonnances charnelles, mais en se révélant Lui-même, plein de grâce et de miséricorde envers son peuple.

Oui, Dieu se révélait à son peuple afin que son peuple puisse Le voir par la foi et croire en Lui et non plus en ses propres forces humaines.

L’Éternel faisait donc appel à la foi en son peuple et à rien d'autre qu'à la foi. Mais le peuple a cherché à ajouter ses œuvres à la Parole de Dieu dans le : Nous ferons !

Exode 19 : Le troisième mois après leur sortie du pays d'Égypte, les enfants d'Israël arrivèrent ce jour-là au désert de Sinaï.

Étant partis de Rephidim, ils arrivèrent au désert de Sinaï, et ils campèrent dans le désert; Israël campa là, vis-à-vis de la montagne.

Moïse monta vers Dieu: et l'Éternel l'appela du haut de la montagne, en disant: Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, et tu diras aux enfants d'Israël:

Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi.

Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël. Moïse vint appeler les anciens du peuple, et il mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Éternel le lui avait ordonné. Le peuple tout entier répondit: Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Éternel.


Dieu n'a pas donné d'ordre à son peuple, mais Il s'est présenté et révélé à lui, plein de grâce et de miséricorde. Dieu n'est pas un dieu d'ordre, de menace et de condition !

L’Éternel se révélait ici à son peuple afin que son peuple croit en Lui par la foi et que son peuple entre dans le repos éternel de Dieu, c'est à dire en Jésus-Christ, Lui Le repos de quiconque croit en Lui, par le moyen de la foi et non par les œuvres de la loi.

Or, le peuple a cherché à pratiquer ce qui lui était impossible de pratiquer par lui-même en disant : "Nous ferons…". Il était donc "hors" du repos éternel de Dieu.

---

On peut voir encore, dans Jean 19, que les juifs, ne voyant pas ce que cette loi produisait comme mal en eux-mêmes par le commandement imposé et ordonné, se sont approprié cette loi ; loi qui n'est autre qu'une loi de jugement, d'accusation, d'interdiction et de condamnation envers celui à qui celle-ci s'adresse.

Pourtant, Paul dit que, par lui-même, l'homme ne peut rien faire de bon. Oui, malgré toute sa bonne volonté à vouloir faire le bien, l'homme ne peut pas faire le bien par lui-même, car dès que l'homme veut faire le bien, le mal est attaché à lui. (Romains 7). Pourquoi ? Parce que si l'homme veut faire le bien, c'est qu'il cherche à faire le bien par ses efforts personnels.

Or, Paul dit : Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : J'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.

Dans ce cas, j'ai bien la volonté de faire le bien… Mais pourtant, je n'ai pas le pouvoir de faire le bien parce que ce qui est bon n'habite pas en l'homme c'est-à-dire dans sa chair.

Mais je reviens maintenant à ce qui est écrit dans Jean 19 :

Alors Pilate prit Jésus et le fit battre de verges.

Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre ; puis, s'approchant de lui ils disaient : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui donnaient des soufflets. Pilate sortit de nouveau, et dit aux Juifs : Voici, je vous l'amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun crime.

Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : Voici l'homme. Lorsque les principaux sacrificateurs et les huissiers le virent, ils s'écrièrent : Crucifie! Crucifie ! Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve point de crime en lui. Les Juifs lui répondirent : Nous avons une loi ; et, selon notre loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu.


Les juifs parlent ici d'une loi qu'ils se sont appropriée ; et cette loi n'est autre qu'une loi écrite, ordonnée et prescrite qu'ils "se doivent" de respecter à la lettre de manière extérieure, par leurs forces charnelles.

C'est pour cela que Jésus leur dit : Il est écrit dans votre loi (Jean 8 v17).

En effet, la loi que cherchaient à respecter et à pratiquer ces juifs n'est pas la Loi de Dieu, car Dieu n'est pas un Dieu d'ordre, de condition, d'obligation et de condamnation ! Dieu n'impose rien à l'homme, mais au contraire, Il se révèle toujours à l'homme plein de grâce, de miséricorde et de bonté.

Or, cette autre loi, celle dont l'homme "se doit" de respecter à la lettre par ses capacités humaines et personnelles mène peu à peu l'homme à sa propre perte à cause de l'ordre qui oblige l'homme de faire toutes choses par ses propres capacités humaines. C'est alors que cette loi condamne l'homme.

Tandis que la Loi de Dieu révèle son Fils à travers elle, non d'une manière écrite avec de l'encre, mais de manière invisible.

Lorsqu'il est parlé du repos dans la loi, c'est afin d'amener l'homme à voir que Celui qui est le Repos de Dieu, c'est le Fils de Dieu. Car c'est en Lui que l'homme demeure dans le repos de Dieu, parce qu'en Jésus-Christ, l'homme n'a aucun effort à faire puisqu'il demeure à l'intérieur de Celui qui est TOUT en lui, par le moyen de la foi uniquement.

Ainsi, quiconque croit et voit le Fils de Dieu au-delà des diverses ordonnances écrites, charnelles et visibles selon la chair, il entre alors naturellement à l'intérieur du repos éternel de Dieu par la foi en Jésus-Christ.

Par la foi, l'homme vit naturellement la Loi de Dieu en lui et il n'a alors plus besoin qu'une loi extérieure vienne lui ordonner et lui imposer sans cesse ce qu'il doit faire ou ne pas faire car c'est naturellement qu'il vit toutes choses de Dieu par Christ en lui, selon l'homme intérieur.

C'est là qu'il y a alors une relation proche et intime entre un homme et son Seigneur parce que c'est par le moyen de la foi que l'homme vit naturellement toutes choses de Dieu en lui.

Tandis que lorsque l'homme tente de pratiquer une loi écrite par ses propres forces, il ne peut pas y avoir cette relation proche et intime entre lui et son Seigneur, car il ne vit pas par la foi en son Seigneur, mais il marche sous des ordres imposés et écrits de manière à chercher à paraître juste par lui-même, donc hors de Christ.

Je reviens à présent à ce que dit Paul dans 1 Corinthiens 15.56 : L'aiguillon de la mort, c'est le péché ; et la puissance du péché, c'est la loi.

Cela montre que c'est la loi qui est une puissance qui pousse l'homme à pécher par le commandement imposé qui ordonne : Fais ceci ! Ne fais pas cela !

Paul le dit à maintes reprises, que c'est par le commandement qu'il fut séduit et ainsi, qu'il fut subtilement poussé à pécher à cause du commandement ordonné qui a été ajouté dans la loi (Romains 7).

Ainsi, au plus l'homme s'efforce d'obéir à cette loi par ses forces charnelles, au plus la loi le pousse à pécher à cause du commandement qui lui impose de faire, de comprendre, de pratiquer, de penser, de raisonner et de produire toutes choses par lui-même.

Or, ce qui est divin et éternel ne peut en aucun cas être pratiqué et compris selon la chair.

Dans la lettre aux Romains, Paul dit : Quand le commandement (commandement imposé et ordonné à l'homme) vint, le péché reprit vit, et moi, je mourus.

C'est donc dès l'instant où le commandement est intervenu pour lui ordonner ce qu'il devait faire ou ne pas faire par lui-même, que ce commandement amena peu à peu Paul à la mort parce que c'est le commandement ordonné qui réveilla le péché en lui.

Avant que le commandement ordonné ne vienne, le péché était mort en l'homme, il n'avait donc aucun pouvoir sur l'homme puisque l'homme vivait naturellement toutes choses de Dieu en lui. Mais dès que le commandement est intervenu, le péché reprit vit en l'homme, par le commandement ordonné.

En effet, c'est le commandement qui a ordonné à l'homme : Fais ceci ! Ne fais pas cela ! Alors que jusque là, l'homme vivait naturellement la Loi de Dieu en lui, sans aucun ordre extérieur.

C'est donc en essayant de faire ce que le commandement nous impose de faire que la loi nous condamne parce qu'on essaie alors d'y obéir par nous-mêmes, et on s'épuise continuellement à faire en vain ce que nous ne pouvons pas faire par nous-mêmes. C'est en cela que nous sommes alors poussés continuellement à pécher.

---

Les juifs à qui s'adressait Jésus se glorifiaient d'une loi qui les conduisait pourtant à leur propre perte, en clamant haut et fort qu'ils pratiquaient ce que leur loi leur ordonnait de faire tout en s'opposant directement à Jésus.

En somme, ces juifs ne vivaient pas par la foi en Jésus-Christ mais ils mettaient leur espérance en Moïse, l'homme, qui a donné des commandements.

C'est pour cela que Jésus dit dans Jean 5 v45 : Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?

Or, Moïse est le serviteur de l’Éternel, et Moïse a retransmis fidèlement au peuple ce que l’Éternel lui a présenté de Lui. Moïse a vu l’Éternel et il a vu tout ce que l’Éternel Lui révélait de Lui à travers sa Parole. Moïse a retransmis au peuple ce que lui-même a "vu" du Fils à travers la Loi de Dieu.

C'est pour cela que Jésus dit aux juifs que s'ils croyaient Moïse, ils croiraient aussi en Lui (en Jésus-Christ, le Fils de Dieu) parce que Moïse à écrit de Lui, c'est-à-dire que Moïse à présenté, à travers les paroles qu'il retransmettait au peuple de la part de l’Éternel, le Fils de Dieu qui demeure éternellement dans le Père et qui révèle toute sa bonté, sa miséricorde, sa grâce, son Amour, sa compassion etc...

Ainsi, Dieu se donne depuis toujours et gratuitement par son Fils.

Voici ce qui est écrit dans Galates 2 v 16 : Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. Mais, tandis que nous cherchons à être justifiés par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché ? Loin de là !

Paul montre ici qu'on ne peut pas être justifié par les œuvres de la loi, mais seulement par la foi en Jésus-Christ.

Or, si j'interprète la loi selon la chair, celle-ci me pousse forcément à faire toutes choses par moi-même, d'une manière charnelle, à cause du commandement ordonné qui me pousse à réagir et à pratiquer par moi-même ce qu'il m'est impossible de pratiquer.

Il est encore écrit dans Romains 8.2 : Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort.

Ici, la loi de couleur orange est bonne parce que celui qui vit par elle vit naturellement et d'une manière intérieure ce qui est de Dieu en lui, c'est-à-dire ce qui est gravé dans son cœur depuis toujours par Dieu Lui-même.

Mais cette loi en noir gras est mauvaise, parce que celle-ci mène l'homme à la mort à cause du commandement qui lui est ordonné et imposé.

Ainsi, cette loi en noir gras accuse l'homme et le place sans cesse dans la culpabilité car elle le pousse à faire ce qu'il ne peut pas faire par lui-même.

Or, le père du mensonge, c'est-à-dire le diable, fait croire à l'homme qu'il arrivera un jour ou l'autre à pratiquer tous les commandements écrits alors que c'est un mensonge permanent.

Pour revenir à ce que dit Paul ci-dessus, la loi de l'esprit de vie rend quiconque croit en Jésus-Christ libre de cette autre loi qui, autrefois, le poussait continuellement à pécher et qui le menait peu à peu à la mort, puisque celui qui croit en Celui qui donne la Vie n'est plus esclave de celui qui conduit à la mort.  

Quiconque croit en Jésus-Christ par la foi est amené à voir peu à peu le Fils à travers les écritures, et il est alors peu à peu libéré, affranchit par la Fils et rendu réellement libre, alors qu'avant, il ne voyait que des mots, des ordonnances, des interdictions, des restrictions, des conditions etc… Et tout cela le condamnait, le rendait esclave et prisonnier en lui-même.

Ainsi, quand la loi ordonne, dicte et impose à l'homme ce qu'il doit faire ou ne pas faire, l'homme entend par exemple ceci : Repens-toi ! Tu dois prier de telle manière ! Tu dois naître de nouveau ! Aime ton prochain ! Fais le sabbat ! Sanctifies-toi ! Justifies-toi ! Fais encore ceci ! Ne fais pas cela !

Et tous ces commandements ordonnés poussent l'homme à pécher parce qu'ils lui impose d'être et de faire toutes choses par ses capacités personnelles (par ses propres œuvres) au lieu de croire seulement par la foi en Jésus-Christ, Lui le don gratuit de Dieu.

A cause de cette autre loi qui l'oblige et le menace de faire toutes choses par lui-même, l'homme ne vit plus naturellement par ce qui est bon et vrai de Dieu en lui car tout lui est imposé de manière extérieure et c'est alors que le naturel de Dieu en lui est étouffé par "ce qu'il doit faire ou ne pas faire" de manière extérieure à lui.  

Il est écrit dans Romains 7.12 : La Loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort? Loin de là! Mais c'est le péché, afin qu'il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.

Nous savons, en effet, que la Loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.

Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.

Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la Loi de Dieu, selon l'homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.

Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la Loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.


En effet, la loi de Dieu mal interprétée à cause du commandement qui dicte à l'homme ce qu'il "doit faire ou ne pas faire", lutte contre la loi de son entendement (qui elle est intérieure, gravée dans le cœur).

De par cette mauvaise interprétation de la Loi de Dieu, l'homme marche alors par ses forces humaines (par ses œuvres personnelles), et dans ce cas, il ne vit pas (ou plus) naturellement par la foi en Jésus-Christ mais il marche sous une loi qui l'accuse et le condamne.

Myriam
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